Les formalités d’inscription à la Préfecture sont simples : il faut déposer une liste de 33 noms, 33 fiches de candidature individuelle, où chacun(e) peut préciser son appartenance politique (c’est pour les statistiques du ministère de l’intérieur, et rien n’y oblige, l’absence de réponse confère une absence d ‘étiquette au candidat.
De ce point de vue là, l’administration est moins exigeante que les électeurs, qui souhaiteraient légitimement connaître la vraie position et vision politique de leurs futurs élus.
Puis vient la question du « nuançage » de la liste… auparavant relativement simple, partis traditionnels, gauche, droite, centre, divers gauche, divers droite… etc …
De nos jours, il va falloir aux préfets de l’imagination, on sent la nécessité de créer de nouvelles appellations, du genre « centre gauche un peu droite », ou « centre droit un peu gauche », ou « divers centre droit sans étiquette », avec peut-être même un nouveau label de macron-compatibilité signalé au moment de la retransmission des résultats.
Sylvie Bourdier, tête de liste de Guéret en commun.